Retour sur le Festival à l'Est
lundi 23 juin 2025, 21:28 Lien permanent
Comme chaque année, les étudiants ont eu la chance de participer au festival À l'Est, Festival du Film d'Europe centrale et orientale et d'Amérique Latine qui s'est déroulé à Rouen du 3 au 16 mars 2025. Nous vous proposons un retour sur cet événement.
Les STS 1 participent à la 19ème édition du Festival « A l'Est » de Rouen
(10-16 mars 2025)
Un an avant sa double décennie, le festival de cinéma qui accueille depuis quelques années des inédits ou des avant-premières venus d'Europe centrale ou d'Amérique latine invitait de nouveau des étudiants volontaires à participer.
Ce qu'il firent, parfois au sein même des jurys : Arthur Galin pour les films en compétition, Marie Leudet pour la section « Made in Normandie » qui rassemblait des courts métrages réalisés par de jeunes talents.
Malicia Nolbert, Titouan Dumousset et Titouan Godefroy ont balisé l'intégralité de la manifestation, de l'importante diffusion de 20 Jours à Marioupol, écrit et réalisé par Mstyslav Tchernov, jusqu'aux séances de la compétition officielle presque intégralement présentées et accompagnées par leurs condisciples.
En effet, à l'Omnia, Melody Aubert et Luna Isturitz purent donner des clés de contextualisation et d'appréhension visuelle pour Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d'emprunté (Hernán Rosselli, Argentine), François-Albert Beasse et Samuel Verneuil surent faire face à l'exigeant Panopticon (George Sikharulidze, Géorgie), Elisa Biesse et Damien Drouillet firent explorer et mieux comprendre au public l'esthétique de Toxic (Saulė Bliuvaitė, Lituanie). Quant à Marianne Antor et Charlotte Kotowicz, elles parlèrent, avec notre collègue de CAV Juliette Carré, du film qui allait remporter le prix de cette 19ème édition, The Grill (Alonso Ruizpalacios, Mexique)... non sans avoir réussi à prendre des informations en amont auprès de l'équipe technique du film.
La soirée d'ouverture a permis aux étudiants de s'adresser directement à la réalisatrice slovène de Family Therapy, Sonja Prosenc dont les propos étaient traduits de l'anglais par Guillaume Maurice, qui enseigne dans notre formation.
Il y eut aussi la séance spéciale, au Musée des Beaux-Arts, du Jeunesse imaginaire de Ruxandra Gubernat, un documentaire roumain qui ouvre le dialogue avec les jeunes gens quels qu'ils soient, mais plus encore lorsqu'ils se destinent à devenir des professionnels de l'audiovisuel.
Le festival avait même commencé dès le 5 mars au lycée, puisque le BTS a pu organiser, grâce aux bons soins de Vincent Tulépo, la projection de Mi bestia, un premier long métrage colombien à part signé Camila Beltrán et qui se trouvait dans la sélection Acid au dernier festival de Cannes.
Le travail particulièrement investi et précis des étudiants a largement été reconnu et vanté par le public, non moins que les organisateurs du festival, que nous remercions chaleureusement : David Duponchel, Emilie Richelle, Delphine Zwaenepoel, Julie Lethelier, Juliette Carré notamment, sans oublier les responsables de l'Omnia, à commencer par Jean-Marc Delacruz et Hervé Aguillard.