Une histoire de corde à sauter (3)
Par ecole-st-ouen-sur-iton le 7 février, 2011, 23h23 - Lien permanent
!!__Chapitre 3__ %%%
((/ecole-st-ouen-sur-iton/public/2010_-_2011/Divers/.fille_corde_a_sauter_t.jpg|corde à sauter|R|corde à sauter, fév. 2011))%%%
!!Au petit matin, elle se réveilla en sueur. Après une bonne douche, elle se prépara pour aller à l’école. Quelle ne fut pas sa surprise de voir dans la cour de récréation, une petite fille avec la même corde à sauter que celle que lui avait arraché des mains son voleurs de la veille. Elle se dirigea vers cette dernière.%%%
« Bonjour, tu en as une jolie corde à sauter !
- Bonjour, c’est vrai qu’elle est belle, c’est mon frère qui me l’a offerte pour mon anniversaire.
- Sais tu où il l’a achetée ?
- Non, je ne sais pas. Comme c’est un cadeau, il ne m’a rien dit . »
Tout à coup, la sonnerie indiquant l’entrée en classe retentit. Lorie, comme tous les élèves, alla se mettre en rang devant l’entrée de sa classe. Préoccupée par son histoire de corde, Lorie se fit réprimander plusieurs fois pendant les cours. Au lieu d’écouter attentivement la maîtresse, elle se demandait comment faire pour être certaine qu’il s’agissait bien de sa corde. A quoi ressemblait le frère dont la fillette lui avait parlé avant l’entrée en classe ? Elle décida de suivre cette dernière lorsque la cloche indiquerait l’heure de sortie. Son cartable sur le dos, elle se précipita à la grille de l’école pour repérer l’enfant à la corde à sauter. A sa grande surprise, elle aperçut celle-ci qui repartait chez elle avec un grand garçon à la carrure d’athlète. C’est alors qu’elle remarqua sa casquette rouge et ses vêtements de couleur sombre. A n’en pas douter, il s’agissait de son voleur. Il n’était pas question d’affronter un tel gaillard. Comment faire ? Sans réfléchir, elle les prit en filature. Ils empruntèrent la rue Désiré Guillemare, traversèrent la chaussée et pénétrèrent dans la boulangerie. Lorie se cacha derrière la Tour Soléro pour ne pas se faire démasquer. Elle n’attendit pas longtemps pour voir ressortir les deux jeunes gens, un pain au chocolat à la main. Tout en mangeant, avant de bifurquer vers la rue de la Sablonnière. Ils marchèrent un long moment et Lorie les vit entrer au n° 31.