Réfugiés : désaccord entre les membres de l'UE

Histoire : Thème 4 : les échelles du gouvernement dans le monde

Ce document est un article du 15 septembre 2015 qui correspond au thème du programme : les échelles du gouvernement dans le monde. Dans cet article il est dit que l'Allemagne suggère de couper les fonds de l'UE aux pays qui s'opposent à la question de quotas de répartitions des réfugiés.

Cet article est structuré en trois parties : Dans la première le journaliste explique la situation. Le ministre de l'intérieur allemand veut réduire les fonds structurels versés par l'union européenne aux pays qui ne veulent pas établir le quota de répartition des réfugiés suite à l'échec d'une réunion européenne.

Dans la deuxième partie le journaliste parle de l'action réalisée et des solutions pour résoudre la crise. Les 28 etats membres de l'UE se réunissent en urgence à Bruxelles et ne parviennent pas à trouver un accord sur la répartition des 120 000 réfugiés. D'après le ministre français de l'intérieur, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République Tchèque ne veulent pas adhérer à « ce processus de solidarité ».

Et dans la troisième partie le journaliste parle du plan d'action de l'Allemagne. Elle prend la décision de réintroduire des contrôles à ses frontières, suspendant de facto l'accord de libre-circulation européenne suite aux sources déclarant que l'Allemagne s'attend à recevoir entre 800 000 et un million de demandeurs d'asile.

Nous sommes dans une Europe Supranationale. Chaque Etat est souverain mais les organisations supranationales sont pourvues de pouvoirs de décision à l'égard des Etats membres et de leurs ressortissants. Il y a également des accords de Shengen signés en 1985 et entrés en application qui font des Etats Européens un espace de libre circulation. Les immigrés peuvent donc circuler librement dans les différents Etats. Le problème de cette crise concernant les réfugiés est qu'il demande une action commune des Etats. Elle remet donc en cause le fonctionnement de ces accords de Shengen. Il faudrait que ces Etats aient un quota de répartition des réfugiés et donc que les organisations supranationales mettent en action une décision pour ces Etats membres. Mais il est difficile de mettre les Européens d'accord.

Hauchecorne Elise

Annexes