ANXIETE

ANXIETE L’anxiété peut se caractériser par une attente psychologique et par l’appréhension d’une situation d’une situation difficile, souvent fictive, méconnue et amplifiée par l’individu lui-même. Elle s’accompagne parfois de manies, de gesticulations ou d’une prostration. Souvent ce terme est employé comme sémantiquement apparenté à l’angoisse, la peur et au stress. Tous ces états ont en commun un vécu psychophysiologique pénible et se distinguent entre eux par leur intensité. L’angoisse était un terme utilisé pour désigner la dimension corporelle de l’anxiété. Actuellement, elle est considérée par la majorité des auteurs comme équivalent. La notion d’anxiété recouvre aujourd’hui indistinctement l’ensemble des phénomènes corporels et psychiques. Les manifestations de l’anxiété de l’enfant sont extrêmement polymorphes. Elles s’expriment à la fois dans la sphère psycho-comportementale et par des symptômes somatiques. Dans le premier registre, l’anxiété se révèle sous différentes modalités. Au niveau comportemental, elle se traduit par un malaise général de l’enfant perceptible dans sa présentation, ses gestes et sa voix. Elle peut s’observer par des comportements d’évitement ou de fuite, troubles qui se confondent avec l’anxiété sociale et la phobie sociale. La première, selon Ch. André  se définit par un sentiment de gêne dans les situations sociales, une crainte exagérée du regard et du jugement d’autrui sur ses actes et une tendance à se centrer sur soi. Il ajoute que l’anxiété sociale est avant tout une anxiété d’évaluation. La seconde, elle, se définit comme une anxiété sociale plus intense et de ce fait, elle en devient invalidante. L’individu qui en est atteint redoute de révéler à ses interlocuteurs sa vulnérabilité (rougissements, tremblements, sudation) ou “ses limites” (incompétence, manque de culture). Il est hypersensible au jugement d’autrui. La gravité de la phobie sociale dépend entre autres facteurs de l’importance des situations redoutées. S’il s’agit seulement de situations de performance, parler au sein d’un groupe ou accomplir une tâche devant des camarades, le handicap reste modéré. Si la majorité des échanges quotidiens les plus anodins avec ses semblables est également anxiogène, l’existence du phobique social s’appauvrit et devient problèmatique. Nous parlons alors de “phobie sociale généralisée” Les sujets qui en sont affectés ont souvent des comportements d’évitement. M.C. Mouren-Siméoni et al . ont constaté, en outre, qu’indépendamment de l’âge de l’enfant, celui-ci manque d’assertivité, de compétences sociales. 7.jpg

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