JOUR J : le grand départ et l'arrivée à Dublin

Depuis la veille au soir, nos Marie- Jean,(Marie-Adèle, Jean-Iliès...) tel est le nom du groupe que se sont donnés nos jeunes dublinois, sont excités. Les valises sont fermées, pesées.

Le rendez-vous a été pris à 2h30 au lycée Pierre et Marie Curie. Tous les jeunes avec leurs familles sont présents. Adèle a fabriqué un panneau de guide " Les Marie-Jean de Curie". Certains ont dormi quelques heures, d'autres pas du tout. Notre navette arrive et cette arrivée signifie une chose : DEPARTURE FOR DUBLIN

La navette, que dire ? en ouvrant la partie coffre, nous nous regardons Mme Brard et moi et la question se pose : Les valises vont-elles toutes rentrer? Un tetris plus tard et des valises placées sur les sièges arrières de la navette, il est 3h quand nous quittons Bolbec. Séquence émotion, je n'en dirai pas plus.

Au départ,  nos Marie-Jean restent éveillés mais au bout d'un moment... extinction des feux par le chauffeur sur demande des enseignantes et silence total dans la navette jusqu'à Orly.

Orly : Séquence sport. Du parking où nous a déposé notre chauffeur, direction le terminal 3 :  une bonne distance.Chacun a pris son chariot. A la dépose des bagages, on se croirait à Disneyland! Retour en arrière pour passer la sécurité et re- petit tour à Disneyland. Traversée de la zone duty free, pause café et petit-déjeuner en attendant la confirmation de notre embarquement. Embarquement porte D12, cette porte est située juste en face de nous après le passage de la douane... et bien non.. l'aéroport (aretauport selon Yoni) adore faire marcher ses voyageurs... 200m dans un sens puis retour sur nos pas sur 200m. Nos Marie-Jean n'en peuvent plus et sont fatigués. Photo de groupe devant notre avion. Pour un bon nombre d'entre eux, c'est la toute première fois, toute toute première fois qu'ils prennent l'avion.

Accès à l'avion, installation des Marie-Jean à leur place respective  Jean-Axel se retrouve coincé côté hublot. Le pauvre , ses jambes touchent le siège mais il réussira à dormir. Jean-Enzo est bien encadré, Marie-Adèle à sa gauche et Marie-Zoé à sa droite, deux "baptisées" de l'avion mais un peu stressées. Elles tiendront la main d'Enzo pendant tout le décollage. Pour les autres,  Marie-Coralie est aussi rouge que mon gilet, Marie- Faustine est stressée. Avant le décollage, pointe d'humour de la part des hôtesses : "l'organisation n'est pas le point fort d'Orly, la version anglaise est plus directe : It's a disaster!" 9h20, nous quittons le sol français. Pendant le vol, notre pilote se fait guide touristique : "A gauche Londres... , mesdames et messieurs, notre avion va attterir à Dublin avec de l'avance. Le temps est ensoleillé et la température est de ... 10°c". Le temps de cette allocution, nous voyons la mer et Mme Brard se met à chantonner du Charles Trenet : " la mer qu'on voit danser, le long des golfes claire, à des reflets d'argent".

D'en haut, l'Irlande c'est clair, c'est vert !

Atterissage un peu violent. Chaque passager est prêt à descendre, mais non, il faudra attendre de longues minutes avant que le personnel de l'aéroport dispose l'escalier devant la porte de l'avion :  sortie, montée d'escaliers, longue marche pour accéder à la zone des bagages (tient, cela me rappelle Orly !) et là... c'est l'attente de nos précieuses valises estampillées Curie puis chacun et chacune doit avoir l'oeil vif pour récupérer sa valise ou celle d'un camarade.

Nous sortons et en quelques minutes, Hugh (pas Grant) arrive. Afin de gagner du temps, Mmes Brard et Lugez se rendent au magasin Spar de l'aéroport pour récupérér les fameuses Leap Card (cartes de bus) et le reste du groupe suit Hugh jusqu'au car... un vrai car.

20mn de car pour rejoindre Thérèse, notre contact sur place... nos Marie-Jean nous quittent un par un... et les voilà seuls face à leur destin : Installation, repos et découverte de leur quartier

Quant aux enseignantes, après leur installation, repos bien mérité afin de profiter à fond du concert de Ed Sheeran au Croke Park Stadium. Au retour, impossible d'ouvrir la porte, nous avons failli passer la nuit à la belle étoile et avons réveillé notre hôte. Hop au lit, demain sera une longue journée.